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FIA x Liam Gillick: Un Quantificateur de Variabilité

© Liam Gillick

FOGO ISLAND ARTS INVITE LIAM GILLICK À SE JOINDRE À UNE ALLIANCE NOVATRICE D’ARTISTES ET D’AUTEURS DE 28 PAYS POUR FORMER LE WORLD WEATHER NETWORK EN RÉACTION À LA CRISE CLIMATIQUE MONDIALE

En réaction à l’urgence climatique mondiale, Fogo Island Arts a invité Liam Gillick à se joindre à des artistes et auteurs provenant de 27 organismes voués aux arts des quatre coins du monde pour former le World Weather Network, une constellation avant-gardiste de « stations météorologiques » installées dans divers endroits du monde : océans, déserts, montagnes, terres agricoles, forêts tropicales, observatoires, phares et villes.

Pendant une année, et ce à partir du 21 juin 2022, les artistes et les auteurs échangeront des « bulletins météo » sous forme d’observations, d’histoires, d’images et de scénarios imaginés à propos d’événements météorologiques locaux et de conditions climatiques communes, créant ainsi un archipel de voix et de points de vue au cœur d’une nouvelle plateforme mondiale.

Sur l’île Fogo, Un quantificateur de variabilité de Liam Gillick (aussi connu sous le titre La station météorologique rouge de l’île Fogo) est une œuvre d’art utilisée comme station météorologique fonctionnelle. Elle recueille des données locales sur la météo et sert de lieu d’apprentissage, de réflexion et de discussion. L’emplacement et l’œuvre peuvent être visités et utilisés par le public.

En s’appuyant sur les conseils de partenaires de la communauté locale, Liam Gillick a élaboré ce concept afin de créer un modèle réduit aux deux tiers représentant une structure de chafauds traditionnels, courants sur l’île Fogo. La structure se veut un cadre permettant aux scientifiques et aux membres de la communauté locale d’ajouter des instruments météorologiques utiles pour mesurer et surveiller la météo locale. Par-dessus tout, elle permet de surveiller des changements de plus en plus intenses en lien avec la crise climatique. L’île se trouve aux premières loges dans le courant du Labrador pour observer les changements liés à des événements, comme le passage annuel des icebergs dans le « couloir d’icebergs ».

Le projet de Gillick pour l’île Fogo ravive son intérêt initial envers la compréhension des sciences du climat qui se manifeste dans plusieurs de ses œuvres. Au cours des dernières années, il a explicitement fait référence au travail de l’éminent climatologue nippo-américain Syukuro Manabe. Au milieu des années 1960, Manabe, avec ses collègues, a mis au point des outils mathématiques pour modéliser l’atmosphère.

La structure est conservée comme site de mesure et d’expérimentation. L’installation de base est une station météorologique autonome éloignée qui recueille des données sur le climat local et les partage en ligne. L’emplacement est également utilisé comme laboratoire pour mettre en place du nouveau matériel de surveillance et de mesure et pour mener des expériences ciblées, au fur et à mesure que le projet avance et que la volonté ou les besoins de recueillir des renseignements supplémentaires se font sentir. Des visites scolaires y sont également effectuées afin de favoriser la compréhension du rôle que jouent la modélisation scientifique et la collecte de données dans la perspective du climat. La structure est rouge RAL 3020, une couleur que Gillick utilise souvent pour indiquer la tension entre un cadre fonctionnel et une œuvre d’art, à la fois intégrée à son environnement et séparée de celui-ci.

Le Musée des beaux-arts du Canada a fait l’acquisition de l’œuvre Un quantificateur de variabilité (ou La station météorologique rouge de l’île Fogo) dans le cadre de son initiative de rayonnement national qui vise à installer et à entretenir des œuvres d’art de sa collection dans des localités canadiennes d’un océan à l’autre. L’œuvre sera exposée sur l’île jusqu’en octobre 2026.

« L’art a toujours servi à comprendre et à rehausser notre environnement. Ce projet réunit un très grand nombre de nouvelles perspectives et accélérera la réflexion critique à propos de la crise actuelle. Je m’intéresse à la science de la crise climatique. Mon projet consiste à recueillir des données qui serviront à alimenter le système à l’échelle mondiale. Je veux constamment mettre en relief les mathématiques et la science qui démontrent clairement les changements catastrophiques qui nous menacent tous. » (Liam Gillick)

Proposant différentes façons d’observer les conditions météorologiques, d’être à leur écoute et de vivre avec elles, les bulletins météo des auteurs et des artistes seront partagés sur la plateforme du World Weather Network à partir des différents emplacements : Himalaya, marais de Mésopotamie en Irak et désert de la péninsule d’Arabie; Grand Lac Salé de l’Utah et « grand océan de Kiwa » dans le Pacifique Sud; « couloir d’icebergs » au large de Terre-Neuve, eaux de la mer Baltique et cercle arctique; forêt tropicale humide du Guyana et terres agricoles à Ijebu, au Nigéria. Des artistes et des auteurs travaillent dans des observatoires à Kanagawa, au Japon, et à Manille, aux Philippines, et examinent des bases de données infonuagiques en Chine, des lichens en France et des phares sur la côte du Pérou, au Pays basque et dans la péninsule de Snaefellsness, en Islande. Ils travaillent dans des villes, comme Dhaka, Istanbul, Johannesburg, Londres et Séoul.

Des climatologues, des environnementalistes et des communautés vont participer à une vaste programmation d’événements spéciaux présentés à chaque endroit et en ligne par l’entremise de la plateforme. Au cours de l’année, le magazine London Review of Books commandera des rapports spéciaux auprès des auteurs basés dans divers emplacements faisant partie du World Weather Network.

Alors que chaque organisation rend compte de la situation météorologique locale, ces « stations météorologiques » sont interconnectées par la surchauffe de l’atmosphère terrestre. Le World Weather Network présente d’autres moyens de réagir aux conditions météorologiques et au climat à l’échelle planétaire et se veut une invitation à l’observation, à l’écoute, à l’apprentissage et à l’action.

Pour en savoir plus, visitez la plateforme du World Weather Network : www.worldweathernetwork.org

Demandes de renseignements des médias :

Personnes-ressources :

Iris Stunzi, gestionnaire de programme, [email protected]

Josée-Britanie Mallet, agente principale, relations publiques et médiatiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]

 

À propos du World Weather Network

Les conditions météorologiques mondiales ne sont plus ce qu’elles étaient. Les glaciers fondent et le niveau des eaux monte. Des terres sont inondées, alors que d’autres se dessèchent. Partout, l’atmosphère se réchauffe. Créé en réaction à l’urgence climatique, le World Weather Network forme une constellation de stations météorologiques aménagées par 28 organismes voués aux arts des quatre coins du monde pour nous inviter à observer, à écouter, à apprendre et à agir. Du 21 juin 2022 au 21 juin 2023, des artistes, des auteurs et des communautés vont partager des observations, des histoires, des réflexions et des images portant sur leurs situations météorologiques afin de former un archipel de voix et de points de vue. Mobilisant des climatologues et des environnementalistes, le World Weather Network reflète une vision du monde diversifiée, ainsi que différentes façons de comprendre les événements météorologiques dans une multitude d’endroits et en différentes langues.

ARTANGEL, Londres

ARTINGENIUM, San Sebastián

ART JAMEEL, Dubaï

ART SONJE CENTER, Séoul

BUNDANON, Nouvelle-Galles-du-Sud

DHAKA ART SUMMIT, Bangladesh

OBSERVATOIRE D’ENOURA, Japon

FONDATION NICOLETTA FIORUCCI, Grasse

FOGO ISLAND ARTS, Terre-Neuve-et-Labrador

FONDAZIONE SANDRETTO RE REBAUDENGO, Turin

HOLT-SMITHSON FOUNDATION, Nouveau-Mexique

ICELANDIC ARTS CENTRE, Reykjavik

IHME HELSINKI, Helsinki

KHOJ, New Delhi

MALI, Lima

MCAD, Manille

NEON, Athènes

NGO, Johannesburg

WAAG, Amsterdam

RUYA FOUNDATION, Irak

SAHA, Istanbul

SOPHIA POINT, Guyana

TERRA FOUNDATION, Comporta

TE TUHI, Aotearoa/Nouvelle-Zélande

UCCA, Beijing/Qinhuangdao

YINKA SHONIBARE FOUNDATION, Lagos/Ijebu

32o EAST, Ouganda

À propos du London Review of Books

En parallèle avec le World Weather Network, et toutes les deux semaines au cours de l’année, une nouvelle dépêche sera rédigée par une collaboratrice ou un collaborateur du magazine London Review of Books pour aborder un aspect touchant le climat ou la météo dans l’un des endroits faisant partie du WWN. Ces communications seront publiées sous forme de bulletins du LRB, ainsi que dans les sites Web du LRB et du World Weather Network. On pourra notamment lire des articles de Rosa Lyster sur la foudre à Johannesburg, de Skye Arundhati Thomas sur la chaleur à Delhi, de Mimi Jiang sur l’air de Beijing, d’Izzy Finkel à Istanbul et d’Adewale Maja-Pearce à Lagos.

Fondé en 1979, le magazine LRB, l’un des principaux périodiques européens consacrés à la culture et aux opinions, célébrait la publication de son 1000e numéro à la fin de l’an dernier. Cette publication bimensuelle permet à certains des meilleurs auteurs du monde d’explorer un large éventail de sujets en profondeur, qu’il s’agisse d’art, de politique, de science ou de technologie, en les abordant sous forme d’histoires, de textes philosophiques, de fiction ou de poésie. Avec ces écrits élaborés, le LRB occupe une place prépondérante dans le paysage des essais intellectuellement stimulants et est respecté dans le monde entier pour son intrépidité, sa vaste palette et son élégance. Vous pouvez vous abonner au magazine LRB à l’adresse https://www.lrb.co.uk/account/newsletter-signup.

 

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